Chroniques 1900

 
 

Dernière mise à jour : 06 / 08 / 2023

 

Fortifications, ouvrages en cours de construction

 

Empire allemand

 

Cette rubrique concerne les fortifications allemandes en cours de construction ou de modernisation, sur le territoire

 

Allemagne Front Ouest

 

Place forte de Metz

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Fort Saint Blaise, Feste Graf Haeseler (1899-1905), actuel groupe fortifié Verdun.

 

Fort de Sommy, Feste Graf Haeseler (1899-1905), actuel groupe fortifié Verdun.

 

Feste Kronprinz (1899-1905), actuel Groupe fortifié Driant.

 

Feste Kaiserin (1899-1908), actuel Groupe fortifié Jeanne d’Arc.

 

Feste Lothringen (1899-1905), actuel Groupe fortifié Lorraine.

 

Feste Kaiser Wilhelm II, groupe fortifié de Mutzig

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Kriegskaserne II Caserne de guerre n°2 (1899-1901).

 

J 9 abri d’infanterie n°9 (1900), doté d’un observatoire cuirassé expérimental avec une binoculaire Zeiss.

 

Place forte de Thionville – Didenhofen

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Feste Obergentringen (05/04/1899-1906), groupe fortifié composé d’une batterie cuirassée de 4 canons de 10 cm sous coupole cuirassée « 10 cm K. P.T. », 1 grande caserne, 2 petites casernes, 7 observatoires blindés, 25 observatoires de type « escargot » et 3 points d’appui ‘infanterie « Infanterie-Stützpunkte », une centrale d’énergie centrale « Zentralkraftstation » pour la ventilation électrique et l’éclairage, les obstacles et les routes d’accès.

 

Sources : S0081, S0111, p. 120.

 

France

 

Cette rubrique concerne les fortifications françaises en cours de construction ou de modernisation, conformément aux frontières de l’année en cours.

 

France Front Ouest Côtes de la Mer du Nord - Manche - Atlantique

 

Place forte de Dunkerque

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Magasin des Dunes (1898-1901) magasin de secteur en béton armé. Disparu.

 

Place forte de Cherbourg

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie de la Fauconnière (1899 ou 1900).

 

Place forte de Lorient

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie de Kernavest (1895-1905) 2 batteries bétonnées.

 

France Front Sud-Est

 

Place forte de Bourg-Saint-Maurice

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie du Roc Noir (1898-1900) E-NE de de Bourg-Saint-Maurice, altitude 2 252 m. Petite batterie surveillant la route venant du col du Petit-Saint-Bernard.

 

Source : S0429, p. 439.

 

Place de Briançon

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Barrage défensif des Aittes (1898-1901).

 

Batterie du Bois des Bans (1898-1901).

 

Position du Lenlon (1890-1900) position complémentaire du fort de l’Olive face aux principaux passages frontaliers.

 

Place forte de Tournoux

 

Ouvrages en cours de construction :

 

Blockhaus des Fourches (1898-1902) ligne de 3 postes crénelés.

 

Fortin de la Pelousette (1899-1902) au SE de Tournoux. Ouvrage de surveillance.

 

Tunnel du Parpaillon (1892-1900), NO de Tournoux. Ouvrage creusé sous le col de Parpaillon.

 

France Front Sud Côtes de la Méditerranée

 

Place forte de Nice

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Poste photoélectrique de la Pointe Malalongue (1900-1905) en contrebas du Cap Ferret.

 

Place forte de Toulon

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Batterie annexe du Cap Cépet (1899-1900), presqu’île de Saint-Mandrier.

 

Italie

 

Cette rubrique concerne les fortifications italiennes en cours de construction ou de modernisation, conformément aux frontières de l’année en cours.

 

Ouvrage en cours de construction :

 

Fort du Mont Chaberton (1898-1910 autre source 1915), défendant le col du Mont de Montgenèvre. 1906 : il est armé et comprend 8 tours de 12 m de haut supportant chacune une coupole blindée Armstrong avec un canon de 149 mm de 36 calibres. Les canons pouvaient atteindrent la gare de Briançon. 1947 : le territoire est transféré à la France.

 

Expériences, innovations et progrès de la fortification et de l’artillerie de siège et de forteresse

 

Allemagne

 

03/07/1900 environ : Adoption du mortier de 21 cm (21-cm-Mörser) par AKO du 3 juillet 1900.

 

1900 environ : Adoption de l’obusier lourd de campagne (schwere-Feldhaubitze), dénommée jusqu’à présent (15 cm-Haubitze).

 

1900 environ : Adoption du canon de 10 cm pour coupole cuirassée « 10-cm-Turm-Kanone ».

 

Source : S0596, p. 16.

 

Chroniques de l’année 1900

 

1900 divers

 

Allemagne, Boyen place forte : Elaboration de plans.

Cote F-72053 : Place forte de Boyen et environs, contours de la place forte et limites du terrain à Pieczarken - Großer Upalter See – Bogatzzewen, échèle 1/25000, vers 1900.

 

Source : S1940.

 

Jeudi 18 janvier 1900

 

Allemagne, armée : Les voyages d’état-major en Allemagne.

Revue militaire des armées étrangères n°871 de juin 1900 : Par décision du 18 janvier 1900, l’Empereur a apporté quelques modifications aux prescriptions régissant les voyages d’état-major en Allemagne. Elles datent de l’ordre de cabinet du 29 novembre 1888 ; la Revue ayant à l’époque cité in extenso les principales dispositions de cet ordre, il nous suffira de signaler les changements qui viennent d’y être apportés et qui ont pour but de donner plus d’extension à ces exercices dont on apprécie de plus en plus la haute importance. Les voyages d’état-major comportent comme précédemment trois catégories :

1° Les voyages du grand état-major ;

2° Les voyages d’état-major de corps d’armée ;

3° Les voyages d’état-major de forteresse.

1° Voyage du grand état-major. Ce voyage, dirigé par le chef d’état-major de l’armée, comprend surtout des officiers du grand état-major général. On continuera à y faire participer, comme par le passé, un certain nombre d’officiers des corps de troupe et des états-majors de grandes unités, ainsi que quelques intendants. Mais tendis que la durée de l’exercice était fixée à 21 jours, elle sera dorénavant déterminée chaque année par le chef d’état-major général.

2° Voyages d’état-major de corps d’armée. Dorénavant, tous les corps d’armée exécuteront chaque année un voyage d’état-major ou en voyage d’état-major de forteresse. Jusqu’à présent, cet exercice n’avait pas lieu dans tous les corps.

En principe, y doivent prendre part tous les officiers d’état-major de la région, y compris ceux des places fortes. Les exceptions à faire devront être aussi rares que possible. Un intendant et des officiers des corps de troupes participeront à ce voyage. Le nombre, le grade et l’arme de ces officiers sont déterminés d’après les mêmes règles que précédemment. La durée du voyage reste fixée à 17 jours.

3° Voyages d’état-major de forteresse. Autrefois, chaque année, un seul corps d’armée exécutait ce voyage. Dorénavant, deux corps d’armée pourront être réunis pour un même exercice (c’est ainsi que, en 1900, les XIVe et XVe corps opéreront ensemble à Strasbourg. La durée du voyage est portée de 10 jours à 12 jours, en principe.

Composition de la direction du voyage et des deux partis.

1) Voyage d’état-major de forteresse d’un corps d’armée.

Direction.

Chef d’état-major du corps d’armée : 1

Officier supérieur d’état-major : 1

Capitaine d’état-major : 1

Officier supérieur ou capitaine d’artillerie à pied : 4

Officier supérieur ou capitaine ingénieur : 4

Officier de brigade de chemin de fer : 1

Fonctionnaire de l’intendance.

Total : 7 officiers.

Attaque.

Officier supérieur d’état-major : 1

Capitaine d’état-major : 3

Officier supérieur ou capitaine d’artillerie à pied : 1

Lieutenant d’artillerie à pied : 1

Officier supérieur ou capitaine ingénieur : 1

Lieutenant ingénieur : 1

Capitaine ou lieutenant de pionniers : 1

Capitaine d’infanterie : 2

Total : 11 officiers.

Défense.

Officier supérieur d’état-major : 1 (chef de parti).

Capitaine d’état-major : 1.

Officier supérieur ou capitaine d’artillerie à pied : 1

Lieutenant d’artillerie à pied : 1

Officier supérieur ou capitaine ingénieur : 1

Lieutenant ingénieur : 1

Capitaine d’infanterie : 1

Lieutenant d’infanterie : 1

Total : 8 officiers.

Il faut y ajouter, en outre, 1 officier professeur dans une école militaire et les chefs des services de santé et de l’approvisionnement de la place intéressée. Soit un total de 26 officiers (au lieu de 22 autrefois) et de quelques fonctionnaires.

2) Voyage d’état-major de forteresse de deux corps d’armée.

La composition des divers groupes est faite d’après les mêmes principes que ci-dessus. Le directeur est un général ou un des sous-chefs d’état-major, un officier d’artillerie à pied, un officier ingénieur et un officier des chemins de fer. Chaque parti a pour chef un des chefs d’état-major des deux corps d’armée, par des officiers d’état-major de sa région de corps d’armée, par des officiers de l’infanterie, de l’artillerie à pied, du corps des ingénieurs et par un intendant. De plus, le parti de l’attaque comprend un officier de pionniers et un officier de la brigade des chemins de fer. Les chefs de service de santé et de l’approvisionnement de la place, ainsi qu’un professeur d’une école militaire participent à l’exercice.

Il est intéressant de remarquer la part prépondérante fournie par l’état-major dans la composition des divers groupes. Après chacun de ces divers voyage d’état-major, le directeur établit un rapport sur chacun des officiers ou fonctionnaires qui y ont participé. Ces rapports sont transmis par les généraux commandants de corps d’armée aux inspections ou aux autorités dont les intéressés dépendent. En dehors de leur but d’instruction, les voyages d’état-major sont tous particulièrement utiles, en effet, pour apprécier la valeur des officiers, ainsi que leur état d’entraînement à la guerre au double point de vue physique et intellectuel.

 

Source : S0453, n°871 de juin 1900, p. 429-430.

 

Mardi 23 janvier 1900

 

Allemagne, fortifications : Ordonnances impériales relatives aux travaux des fortifications.

Par l’ordonnance impériale « A.K.O. » du 23 janvier 1900, les contours généraux des fortifications allemandes sont commencés, notamment les travaux d’extension des fortifications de secteur des grands cours d’eau de la frontière. Ces travaux sont complétés par les « A.K.O. » sont complétés du 9 mai 1900 et du 7 novembre 1900.

 

Source : S0111, p. 120.

 

Jeudi 1er février 1900

 

Allemagne, armée : Les grandes manœuvres allemandes en 1900.

Revue militaire des armées étrangères n°868 de mars 1900 : Un ordre du Cabinet de l’Empereur, en date du 1er février 1900, inséré dans l’Armee-Verordnungs-Blatt, contient les prescription suivantes au sujet des grandes manœuvres de 1900 en Alsace-Lorraine :

Des exercices d’attaque de positions de campagne fortifiées auront lieu au IVe et au XVIe corps avec la coopération de l’artillerie lourde d’armée, sans exécution de tirs réels. Dans un 3e corps qui sera désigné ultérieurement, auront lieu des exercices de même nature, avec tirs réels.

Des voyages d’instruction de cavalerie seront exécutés dans la garde et dans les IVe, VIIe, IXe, Xe, XVe, XVIIe et XVIIIe corps ;

Des manœuvres de pionniers auront lieu sur la basse Vistule et la Nogat, et dans le haut Rhin à Neuf-Brisach, et dans les régions de Düren, Julien et Cologne. Des instructions particulières seront données par le général inspecteur des pionniers et des forteresses.

Le retour des troupes à pied dans leurs garnisons devra être effectué au plus tard le 29 septembre 1900, limite extrême fixée pour la libération de la classe.

 

Octobre 1900

 

Allemagne, Strasbourg place forte : Garnisons des forts de Strasbourg en automne 1900.

Voici une liste des unités en garnison dans les ouvrages de fortifications de la place forte de Strasbourg, forts et ouvrages détachés :

Fort Moltke

11. Compagnie, Infanterie-Regiment Nr. 132.

Officier : Leutnant Schwedler, Hans.

Fort Roon

12. Compagnie, Infanterie-Regiment Nr. 132.

Officier : Leutnant Simon.

Fort Feste Kronprinz

3. und 4. Compagnie, Infanterie-Regiment Nr. 105 König Wilhelm II von Württemberg.

Officier : Leutnant Rossbach, Leutnant Kopp.

 Fort Grossherzog von Baden

7e et 8e compagnie du 2e groupe d’artillerie régiment d’artillerie à pied n°10.

Officiers : Leutnant Steffani, chambre 20a et Leutnant Grass, chambre 21a.

Fort Fürst Bismarck

10. und 11. Compagnie, Infanterie-Regiment Nr. 126 Grossherzog Friedrich von Baden.

Officiers : Leutnant Seiffert et Leutnant Winghofer.

Fort Sachsen

3. Compagnie, Infanterie-Regiment Nr. 172.

Officiers : Leutnant Gebhard et Leutnant Völker.

Fort Tann

7. Compagnie, Infanterie-Regiment Nr. 138.

Officier : Leutnant Paetzold.

Fort Werder

5. Compagnie, Infanterie-Regiment Nr. 138.

Officier : Leutnant Hart.

Ouvrages de l’enceinte urbaine :

Kavalier 8, 9, 10 et 11

6. und 8. Compagnie, Infanterie-Regiment Nr. 138

Kavalier 8, 9 und 10 – Cavaliers 8, 9 et 10

Handwerker-Abtheilung - Détachement d’ouvriers.

Kavalierkaserne 15 und 16 – Cavaliers 15 et 16

5. und 6. Compagnie, Fussartillerie-Regiment Nr. 10.

Leutnant Biermann, Cavalier 15, Stube 22.

Kriegsthor II

Zahlmeister-Geschäftszimmer II. Bataillon.

 

Source : S1925.

 

Allemagne, Strasbourg garnison : Liste des commandements, unités et services.

Voici une liste partielle tirée de l’annuaire des officiers de la garnison de Strasbourg d’automne 1900 nous livre ces renseignements :

General-Kommando XV. Armee-Corps – Etat-major du 15e corps d’armée.

Général commandant : Generalleutnant und Kommandeur General Herwarth von Bittenfeld, Brandgasse 13, marié.

Chef de l’état-major général Oberst und Chef des Generalstabes von Diest, Brandgasse 11, 2e étage, marié.

Major im Generalstabe von Hänisch, Fischartstrasse 13, marié.

Hauptmann im Generalstabe von Bartenwerffer, Ruprechtsauer-Allee, 46, marié.

Hauptmann und Adjudant Heye, Ruprechtsauer-Allee 46, marié.

Hauptmann und Adjudant von der Hardt, Kaiser Friedrich-Strasse 10, marié.

Oberstleutnant z. D. von Loefen, Dietrichstaden 4, 3e étage, marié.

Ober-Kriegsgerichtsrath Lade, Apfelstrasse 3, 2e étage, marié.

Ober-Kriegsgerichtsrath Dr. Medicus, Fischartstrasse 11, marié.

Kriegsgerichtsrath Horn, Schweighäuserstrasse 26, 2e étage.

Wirklicher Geheim Kriegsrath und Militär Intendant Laue, Allerheiligengasse 10, marié.

Generalarzt Dr. Heinzel, Dietrichstaden 1 (Germania), marié.

Oberarzt Dr. Sinnhuber, Feggasse 22.

Militär Oberpfarrer Steinwender, Schiffmattweg 11, marié.

Korps-Rossarzt Rust, Katharinengasse 3, 1er étage, marié.

Korps-Stabs-Apotheker Dr. Schnell, Kaiser-Friedrichstrasse 8, marié.

Geschäftszimmer : Brandgasse 11, 3e étage.

Gerichtszimmer : Schlossplatz 5.

Zur Dienstleistung beim Kaiserlichen Statthalter – Détaché auprès du gouverneur d’Alsace-Lorraine :

Major Graf von Holnstein de Bavière, Schwarzwaldstrasse 12.

Gouvernement und Kommandantur

Gouverneur militaire de la place forte Generalleutnant und Gouverneur von Sick, Blauenwolkengasse 25, 1er étage, marié.

Major im Generalstabe Schwierz, Lameystrasse 8, 3e étage, marié.

Hauptmann und Adjudant von Conrady, Schwarzwaldstrasse 8, 1er étage, marié.

Oberstabsarzt I. Klasse und Garnison-Arzt Dr. Weigand, Wimpfelingstrasse 6, marié.

Procureur Staatsanwalt A. P. m. Wahrnehmung einer Kriegsgerichtsrathzelle beauftragt Leuthaus.

Kriegsgerichtsrath Bramm.

Bureau - Geschäftszimmer : Blauenwolkengasse 25.

Tribunal - Gerichtszimmer : Schlossplatz 5.

Commandant de la place de Strasbourg Generalleutnant und Kommandant von Strassburg

Frh. Von Buddenbrock-Hettersdorf, Blauenwolkengasse 25, 2er étage, marié.

Major und Platzmajor Rotmann, Möllerstrasse 4, marié.

Bureau : Geschäftszimmer : Broglieplatz 16, 1er étage.

30. Division.

Generalleutnant und Divisions-Kommandeur Stoetzer, Ruprechtsauer-Allee 34, 1er étage, marié.

Hauptmann und Divisions-Adjudant Finkh, Luxhofgasse 1a, marié.

Hauptmann im Generalstabe von Heinemann, Möllerstrasse 19, 1er étage, marié.

Divisionsarzt, Generaloberarzt Dr. Spies, Thomasstaden 6, 1er étage, marié.

Kriegsgerichtsrath Kleberger, Sternwartstrasse 15, marié.

Etc.

Bureau Geschäftszimmer der Division : Giesshausgasse 3, 1er étage.

31. Division

Generalleutnant und Divisions-Kommandeur von Hugo, Brandgasse 11, 1er étage.

Major im Generalstabe Schwarte, Kaiser Friedrichstrasse 9, marié.

Major und Adjudant Freiherr von Seebach, Schiessrain 8, 1er étage, marié.

Bureau : Geschäftszimmer der Division : Brandgasse 11.

60. Infanterie-Brigade.

Generalmajor und Brigade-Kommandeur von Usedom, Manteuffelstrasse 43, 2e étage, marié.

Hauptmann und Brigade-Adjudant Knaudt, Wenckerstrasse 4, 1er étage, marié.

Geschäftszimmer : Broglieplatz 16, 1er étage, Giesshaus.

61. Infanterie-Brigade.

Generalmajor von Kloeden, Ruprechtsauer-Allee 45, marié.

Hauptmann Aschoff, Granddidierstrasse 2, 3e étage, marié.

Geschäftszimmer der Brigade : Broglieplatz (im Giesshaus).

85. Infanterie-Brigade.

Generalmajor und Brigade-Kommandeur Graf von Itzenplitz, Ruprechtsauer Allee 72, marié.

Oberleutnant und Brigade-Adjudant von Arnim, Nikolausring 9, 1er étage.

Geschäftszimmer : Fischerthorkaserne, Block 3, Stube 57.

30. Feld-Artillerie-Brigade.

Generalmajor und Brigade-Kommandeur Kämper, Schweighäuserstrasse 25, marié.

Oberleutnant und Brigade-Adjudant Krieger, Kalbgasse 19, 1er étage.

Feuerwerkshauptmann Brand, Strauss-Dürkheimsrasse 7, 2e étage, marié.

Geschäftszimmer der Brigade : Artillerie-Kaserne, Gebäude B, Nr. 12, vom 1. November cr. Ab Giesshausgassegasse 3.

4. Fussartillerie-Brigade.

Generalmajor Rathgen, Nikolausring 1, 2e étage.

Oberleutnant Stuckenschmidt, Strassburg-Neudorf, Villenstrasse 6.

Geschäftszimmer : Höhneimerstrasse 24.

3. Ingenieur-Inspektion.

Generalleutnant Wagner, kaiser Friedrichstarsse 9, 2e étage, marié.

Hauptmann Stark, Nikolausring 1, 2e étage, marié.

Hauptmann Schmidt, Vogesenstrasse 64, 3e étage, marié.

Geschäftszimmer : Lauterburgerstrasse 2.

Kommando der Pioniere XV. Armee-Korps – Commandement du génie du 15e corps d’armée.

Oberst Geppert, Göthestrasse 37-1.

Oberleutnant Wagner, Universitätsstrasse 28, 3e étage, marié.

Geschäftszimmer : Fischerthor-Kaserne, chambre 73.

4. Traindepot-Direktion – 4e direction des dépôts du train.

Oberst und Direktor von Davans, Herderstrasse 6, marié.

Hauptmann u. I. Traindepot-Offizier Bargen, Schwarzwaldstrasse 30, 1er étage, marié.

Rittmeister und Adjudant Beckedorff, Kaiser Wilhelm-Strasse, marié.

Geschäftszimmer - Bureau : Züricherplatz 39.

Infanterie-Regiment Nr. 105 König Wilhelm II von Württemberg.

Chef de corps, Oberst von Criegern, Schiltigheimerring 2, 2e étage.

Oberstleutnant Leimbach, Junkerstrasse 1, marié.

Major von Suckow, Hohenlohestrasse 6, 2e étage, marié.

Major Hempel, Manteuffelstrasse 35.

Major von Gersdorff.

Leutnant Rossbach, Fort Feste Kronprinz.

Leutnant Kopp, Fort Feste Kronprinz.

Bataillons-Geschäftszimmer I. Bataillon : Manteuffel-Kaserne I 46a.

Bataillons-Geschäftszimmer II. Bataillon : Manteuffel-Kaserne I 94/95.

Bataillons-Geschäftszimmer III. Bataillon : Kleine Schleusenkaserne 18.

1., 2., 5., 6. und 8. Compagnie : Manteuffel-Kaserne I.

7. Compagnie : Cavalier 14.

9. Kompagnie : Margarethen-Kaserne.

10., 11. und 12. Compagnie : Grosse Schleusen-Kaserne.

3. und 4. Compagnie : Fort Feste Kronprinz.

Infanterie-Regiment Nr. 126 Grossherzog Friedrich von Baden.

Chef de corps : Oberst u. Regiments-Kommandeur von Muff, Ruprechtsauer Allee 14, 3e étage, marié.

1. Bataillon : Bau II der Margarethenkaserne.

2. Bataillon : Bau III der Margarethenkaserne.

9. und 11. Compagnie : Bau I der Margarethenkaserne.

10. und 11. Compagnie : Fort Fürst Bismarck.

Leutnant Seiffert, Fort Fürst Bismarck.

Leutnant Winghofer, Fort Fürst Bismarck.

Infanterie-Regiment Nr. 132

Chef de corps : Oberst Strahl, Sternwartstrasse 5, 2e étage.

1. Bataillon : Kaiser Wilhelmkaserne.

2. Bataillon : Kaiser Wilhelmkaserne.

9. und 10. Compagnie : Kaiser Wilhelmkaserne.

11. Compagnie : Fort Moltke, Leutnant Schwedler Hans.

12. Compagnie : Fort Roon, Leutnant Simon

Infanterie-Regiment Nr. 138

Chef de corps : Oberst Sprenger, Kaiser Wilhelm-Strasse 5, marié.

1. Bataillon : Manteuffelkaserne, Gebäude 2.

3. Bataillon : Manteuffelkaserne, Gebäude 3.

6. und 8. Compagnie : Kavalier 8-11.

7. Compagnie : Fort Tann.

5. Compagnie : Fort Werder.

Chef de corps : Oberst Sprenger, Kaiser Wilhelm-Strasse 5, marié.

1. Bataillon : Manteuffelkaserne, Gebäude 2.

3. Bataillon : Manteuffelkaserne, Gebäude 3.

Leutnant Paetzold, Fort Tann.

Leutnant Hart, Fort Werder.

Infanterie-Regiment Nr. 143.

Chef de corps : Oberst und Regiments-Kommandeur Kuehne, Nokolausring 37.

1. Bataillon : Kaiser Friedrich-Kaserne.

2. Bataillon : Esplanaden-Baracke.

Infanterie-Regiment Nr. 172.

Chef de corps : Oberst und Regiments-Kommandeur Heckert, Herderstrasse 15, marié.

1., 2., 4. Compagnie : Nikolauskaserne.

2. Bataillon : Illthorkaserne.

3. Compagnie : Fort Sachsen.

Leutnant Gebhard, Fort Sachsen.

Leutnant Völker, Fort Sachsen.

Husaren-Regiment Nr. 9

Chef de corps : Oberstleutnant und Kommandeur Schotten, Ruprechtsauer Allee 78, marié.

Nikolaus-Kaserne.

Eskadron Jäger zu Pferd

Städtische Einquartierungs-Barake I.

Feld-Artillerie Nr. 15

I. Abtheilung : Artillerie-Kaserne.

Feld-Artillerie-Regiment Nr. 51

Artillerie-Kaserne.

Fussartillerie-Regiment Nr. 10

Chef de corps : Major und Regiments-Kommandeur Lutz, Schweighäuserstrasse 33, 1er étage.

1. Bataillon : Kaserne von Decker.

5. und 6. Compagnie : Kavalierkaserne 15 und 16.

7. und 8. Compagnie : Fort Grossherzog von Baden.

Leutnant Steffani, Fort Baden, Stube 20a.

Leutnant Grass, Fort Baden, Stube 21a.

Leutnant Biermann, Kavalier 15, Stube 22.

Zahlmeister-Geschäftszimmer II. Bataillon : Kriegsthor II.

Fuss-Artillerie-Regiment Nr. 14

Stab und II. Bataillon.

Oberstleutnant und Kommandeur Kersting, Dietrichstaden 1, 3e étage (Germania), marié.

Major Mahrenholz, Ruprechtsauer Allee 12, 2e étage, marié.

Major Baus, Schwarzwaldstrasse 25, 3e étage, marié.

Regiments-Geschäftszimmer : Abtheilung I Werder-Kaserne, Stube 48/49.

Regiments-Geschäftszimmer : Abtheilung III Werder-Kaserne, Stube 39/40.

Pionier-Bataillon Nr. 15

Major und Bataillons-Kommandeur Haverkampf, kaiser Friedrichstrasse 10, 2e étage, marié.

Pionier-Bataillon Nr. 19

Oberstleutnant und Bataillons-Kommandeur Seer, Germania, Nikolausstrasse 1, 1er étage, marié.

Major Stechow, Major beim Stabe.

Fuss-Artillerie-Regiment Nr. 14

2. Bataillon : Werder-Kaserne.

Badisches Pionier-Bataillon Nr. 14 in Kehl

Kehl, Grossherzog Friedrich-Kaserne.

Oberstleutnant und Bataillons-Kommandeur Freiherr von Gagern, Schwarzwaldstrasse 10 (Strassburg), Witwer.

Major Mersmann, Brantplatz 1, Strassburg, marié.

Pionier-Bataillon Nr. 15

Pionier-Kaserne.

Pionier-Bataillon Nr. 19

Kaserne von Mertens.

Train-Bataillon Nr. 15

Train-Kaserne.

Major und Bataillons-Kommandeur Gutzeit, Schwarzwaldstrasse 12, 2e étage, veuf.

Rittmeister und Compagnie-Chef Maistré, Göthestrasse 41, 2e étage, marié.

Bezirks-Kommando

Oberstleutnant z. D. und Kommandeur des Landwehrbezirks von Lützow, Sandplätzchen 3, 2e étage, veuf.

Hauptmann z. D. und Bezirks-Offizier Fürst, Universitätsplatz 11, 1er étage.

Oberleutnant und Adjudant Heim, Ruprechtsauer Allee 30, marié.

Geschäftszimmer des Bezirks-Kommandos und Haupt-Meldeamt, Broglieplatz 16, Im Giesshaus.

Gendarmerie-Brigade

Oberst und Brigadier Schubka, Spachallee 12, marié.

Hauptmann und Distrikts-Offizier Keller, Gailerstrasse 41, 1er étage, marié.

Brigade-Geschäftszimmer : Gutleutgasse 1, 2e étage.

Distrikts-Geschäftszimmer : Gailerstrasse 1, 2e étage.

Linien-Kommission Z

Ober-Regierungsrath Franken, Bahnhofsring 1, marié.

Hauptmann à la suite des Infanterie-Regiments 43 von Prittwitz, Apfellstrasse 3.

Geschäftszimmer : Eisenbahn-Verwaltungsgebäude am Bahnhofsplatz.

Sanitäts-Amt

Generalarzt Dr. Heinzel, Dietrichstaden 1, 2e étage, marié.

Oberarzt Dr. Sinnhuber, Feggasse 22, 1er étage.

Korpsstabsapotheker Dr. Schnell, Kaiser Friedrichstrasse 8, marié.

Geschäftszimmer : Germania, Nikolausring, 1, 1er étage.

4. Artillerie-Depot-Direktion.

Oberstleutnant Nicolai, Spachallee 3, marié.

Zeug-Hauptmann Vassmar, Schiltigheimerplatz 2, 2e étage, marié.

Artillerie-Depot

Oberstleutnant z. D. und Depot Vorstand Eick, Universitätsstrasse 30, 1er étage.

Major und 1. Artillerie-Offizier vomplatz Anderheiden, Broglieplatz 30, 18, Eingang am Schöpflinstaden, marié.

Hauptmann und 2. Artillerie-Offizier vom Platz von Mengersen, Ruprechtsauer Allee 12, 2e étage, marié.

Hauptman und 3. Artillerie-Offizier vom Platz von Mengersen, Spittelgartenweg 3, marié.

Etc.

Geschäftszimmer : Broglieplatz 18.

Artillerie-Werkstatt

Major Keppel, Zeughausgasse 6, marié.

Geschäftszimmer : Zeughausgasse 4.

5. Festungs-Inspektion

Oberstleutnant und Festungs-Inspekteur Grubitz, Universitätsplatz 2, 2e étage, marié.

Oberleutnant und Adjudant Rohde, Lützelsteinerstrasse, marié.

Festungsbauwart Niethammer, Ruprechtsau, Goebwag 4, marié.

Geschäftszimmer : Schillerstrasse 1.

Fortifikation.

Major u. Ingenieur-Offizier vom Platz Roos, Sturmeckstaden 7a, 1er étage, marié.

Major von Dewitz, Ruprechtsauer-Allee 46, marié.

Hauptmann Krumbholtz, Secklinstrasse 2, 2e étage.

Hauptmann Quentin, Hohenlohestrasse 6, 2e étage, marié.

Hauptmann Erdmenger, Fischartstrasse 12.

Hauptmann Stuller, Schwarzwaldstrasse 8.

Oberleutnant Klotz, Zürischerstrasse 4.

Oberleutnant Eggelin, kommandiert zu Kriegs-Akademie Berlin, W.50, Passauerstrasse 18, marié.

Oberleutnant Bötticher, Universitätsstrasse 28, 2e étage, marié.

Oberleutnant Lothes, kommandiert zur Kriegsakademie Berlin, Lutherstrasse 29, 3e étage, Charlottenburg.

Oberleutnant Knaut, kommandiert zur Kriegs-Akademie Berlin W. Gr. Görschenstrasse 29, 3e étage.

Oberleutnant Reif, kommandiert zur technische Hochschule Berlin.

Leutnant Frantz, kommandiert zur Kriegs-Akademie Berlin, Kantstrasse 14, 3e étage, Charlottenburg.

Leutnant Rasina, Schulstrasse 1, Kehl, marié.

Leutnant Schieckel, Sternwartstrasse 9, 1er étage, marié.

Festungs-Bauwart und Rendant Stier, Pioniergasse 1, 1er étage, marié.

Festungs-Bauwart Hochbaum, Colmarerstrasse 29a.

Festungs-Bauwart Haeusler, Odilienstrasse 9, marié.

Festungs-Bauwart Vaterrodt, Odilienstrasse 9, 1er étage, marié.

Festungs-Bauwart Sitzlack, Citadelle, Gebäude F, marié.

Festungs-Bauwart Kuth, Steinwallstrasse 62 i., marié.

Festungs-Bauwart Eichel, am äusseren Citadellthor, marié.

Festungs-Bauwart Jacob, Pioniergasse 1, 2e étage, marié.

Festungs-Bauwart Haas, Steinwallstrasse 54, marié.

Geschäftszimmer : Sturmeckstaden 7.

Bekleidungs-Amt - Service de l’habillement.

Major Schulz, Regenbogengasse, 12, 1er étage.

Major Thiel, Schwarzwaldstrasse, 21, 2e étage, marié.

Major von Obernitz, Ruprechtsauer-Allee, 34, 3e étage, marié.

Hauptmann von Röder von Diersburg, Schwendistrasse, 6, 2e étage.

Rendant Zirbel, Regenbogengasse, 12, 2e étage, marié.

Assistent Steffen, Regenbogengasse, 12, 2e étage.

Assistent Dettmar, Tivolistrasse, 1b.

Bureau : Geschäftszimmer des Amtes : Regenbogengasse 12, 1er étage.

Train-Depot

Major und Vorstand Gutzeit, Schwarzwaldstrasse 12, 2e étage, Wittwer.

Hauptmann und I. Offizier Witt, Nikolausring 26, 1er étage, marié.

Oberleutnant und II. Offizier Günther, Nikolausring 26.

Geschäftszimmer : Nikolausring 26.

Festungs-Gefängniss.

Hauptmann und Vorstand Heypke, Offizier-Gebäude in der Citadelle.

Oberleutnant von Gersdorff, Platanen-Allee 5.

Geschäftszimmer : Festungs-Gefängniss, Neubau, Zimmer 3.

Bespannungs Abtheilung

Städische Einquartierungs-Barake I.

Handwerker-Abtheilung

Kavalierkaserne 12.

 

Source : S1925.

 

Lundi 1er octobre 1900

 

Allemagne, cavalerie : Création de 4 nouveaux escadrons de chasseurs à cheval.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ». Cavalerie. Sur les 4 escadrons à créer au 1er octobre 1900, 3 le seront en Prusse, 1 en Bavière. L’effectif d’un escadron est les suivant : 1 capitaine, 1 lieutenant en 1er et 3 lieutenants : Total 5 officiers.

1 Wachtmeister, 1 Vize-Wachtmeister, 4 sergents, 9 sous-officiers dont 1 maréchal ferrant, 1 aide-vétérinaire, 1 infirmier, 1 trompette, 2 rengagés (Gefreite ou cavalier), 18 Gefreite, 98 cavaliers, 2 ouvriers ; total 138 hommes de troupe.

4 chevaux d’officiers (pour les lieutenants qui reçoivent de l’Etat un cheval), 133 chevaux de troupe.

Deux des escadrons créés en Prusse tiendront garnison à Lagensalza (territoire du XIème corps ; ils seront rattachés au 14ème hussards (Cassel) et seront placés sous le commandement d’un chef d’escadron. C’est la première fois que l’on réunit sous un même chef deux escadrons de chasseurs à cheval.

 

Source : S0453 n°875 d’octobre 1900, p. 639-642.

 

Allemagne, artillerie : Nouvelles diverses.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ». Artillerie.

Nouvelles unités créées. Sur les 19 batteries montées qui seront formées en Prusse, 11 seront à effectif réduit, 8 à effectif moyen. Le nombre de chevaux de ces batteries sera la suivant :

Effectif réduit : 16 chevaux de selle, 28 chevaux de trait.

Effectif moyen : 18 chevaux de selle, 42 chevaux de trait.

En Bavière nous avons vu que l’on créait 6 batteries d’obusiers et que l’on supprimait 4 batteries à cheval.

Ecole de tir de Jüterbog.

Le commandement de l’école de tir de l’artillerie de campagne sera dorénavant exercé par un général de brigade. Jusqu’à présent l’école de tir était commandée, en principe, par un colonel et ne comprenait que 2 groupes de batteries ; un 3e groupe sera créé en 1900, et ces 3 groupes formeront un régiment commandé par un colonel. Par suite de l’application de cette mesure, le général commandant l’école n’aura plus à s’occuper du commandement direct de la troupe et pourra se consacrer entièrement à la direction d’ensemble de l’école dont l’importance comme organe d’instruction va toujours en augmentant.

Le 3e groupe de l’école de tir aura les effectifs suivants : 14 officiers, 2 employés militaires, 67 sous-officiers, 6 rengagés, 50 Gefreite et 332 soldats ; 61 chevaux de selle et 171 de trait.

Dépôts d’artillerie.

Les dépôts auxiliaires d’artillerie d’Insterbourg et d’Oldenbourg seront, à partir de 1900 érigés en dépôts d’artillerie. Des dépôts auxiliaires d’artillerie seront créés à Sprottau, Verden, Wolfenbuttel et Francfort-sur-le-Main. Les nouveaux dépôts d’artillerie d’Insterbourg et d’Oldenbourg auront dorénavant, comme directeurs, des officiers supérieurs d’artillerie en retraite de Strasbourg et Dantzig.

Cours spécial pour les sous-officiers artificiers.

Les commissions d’inspection du matériel d’artillerie ne comprennent plus que des officiers artificiers. Afin d’augmenter l’instruction spéciale de ces officiers et de leur permettre d’acquérir les connaissances nécessaires, on a décidé que 20 chefs artificiers proposés pour passer l’examen de lieutenant suivront des cours d’une durée de 70 jours aux établissements d’artillerie de Spandau (construction et fonderie).

Augmentation du nombre des ingénieurs en Prusse.

Le recrutement des ingénieurs dans les établissements de l’artillerie présente de plus en plus de difficultés, parce que l’avancement des ingénieurs et des ingénieurs stagiaires n’est pas assez rapide. Il arrive souvent qu’une fois leur instruction technique terminée, les ingénieurs quittent le service militaire pour chercher ailleurs des positions plus rémunératrices. Afin d’accélérer l’avancement, on augmente en Prusse, de 2 le nombre des ingénieurs de 1er classe et de 5 celui des ingénieurs.

Création de gardiens de nuit.

En Saxe, le service de garde dans les établissements d’artillerie (dépôts, fabriques de munitions, poudreries) et le dépôt du train sera dorénavant assuré par des gardiens de nuit, au lieu de l’être par des postes fournis par la troupe. On prend cette mesure pour diminuer le service de place. Le nombre total des gardiens nécessaires est de 11 ; on en prévoit 5 pour 1900.

Matériel.

Le budget est richement doté en crédits pour le matériel d’artillerie et d’armement. Les sommes allouées pour la constitution d’une réserve d’artillerie de campagne s’élèvent à 12 687 500 francs en Prusse (contre 31 250 000 francs en 1899) et à 1 588 924 francs en Bavière (contre 2 500 000 francs en 1899). La Saxe et le Wurtemberg n’ont plus de crédits inscrits sous cette rubrique.

Prusse : Nous remarquons ensuite les dépenses suivantes : Approvisionnement d’armes portatives et de jumelles pour les nouvelles formations : 147 645 francs (2e annuité). En 1899 le crédit alloué a été de 90 625 francs ; la dépense totale est évaluée à 1 273 132 francs : il restera encore 1 034 862 francs à demander ultérieurement. Matériel et munitions pour les nouvelles formations de l’artillerie de campagne : 2e annuité : 6 958 962 francs. Le crédit de 1899 a été de 15 250 650 francs. La dépense totale s’élève à 33 655 050 francs ; il restera encore à demander 11 466 437 francs.

L’artillerie à pied se voit dotée d’un crédit de 11 875 000 francs.

Enfin, 750 000 francs sont prévus pour essais d’armes portatives.

Saxe : Constitution d’approvisionnements en armes à feu et armes blanches, matériel d’artillerie et munitions pour les nouvelles formations : 3 616 302 francs comme 2e annuité. Celle de 1899 était de 3 427 100 francs. La dépense totale est évaluée à 10 409 407 francs sur lesquels il restera à demander 3 320 945 francs dans les exercices ultérieurs.

Wurtemberg : Pour les nouvelles formation d’artillerie, la dépense totale concernant le matériel et les munitions s’élève à 1 845 812 francs. En 1899 les crédits se sont élevés à 1 537 062 francs ; en 1900 on a alloué le restant, soit 308 750 francs.

L’artillerie à pied se voit dotée d’un crédit de 1 487 170 francs. Les nouvelles formations figurent pour 14 750 francs (11 250 francs en 1899) pour le matériel et les munitions de l’artillerie de campagne.

 

Source : S0453 n°875 d’octobre 1900, p. 642-645.

 

Allemagne, génie et troupes de communication : Nouvelles diverses.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ». Génie et troupes de communication.

Matériel d’aérostation.

Une somme de 250 000 francs est affectée à la constitution et au perfectionnement du matériel des aérostiers en Prusse ; la Bavière y consacre 31 250 francs.

Matériel des chemins de fer de campagne.

Les crédits alloués en Prusse sont de 1 250 000 francs et de 128 750 francs en Bavière. De plus cette dernière puissance consacre 72 500 francs à la mise au complet du matériel (voitures, etc.) ; des troupes de chemin de fer.

Construction et améliorations des casernes.

Les crédits affectés à cet objet sont de 22 349 615 francs en Prusse, de 2 641 912 francs, de 417 125 francs en Wurtemberg, de 2 754 105 francs en Bavière.

La somme totale s’élève à 36 936 349 francs.

Places fortes.

Le budget prussien contient : 1° un crédit de 1 060 250 francs (11e annuité), pour l’amélioration des places fortes peu importantes ;

2e Une somme de 937 500 francs pour l’amélioration des fortifications et de l’armement de Strasbourg ;

3e Un crédit de 2 500 000 francs pour l’agrandissement des fortifications de Strasbourg, par suite de l’aménagement d’une gare de triage à Vendenheim ;

4e Enfin, un crédit de 25 000 000 (8e annuité), pour compléter l’organisation des grandes places fortes.

Lorsque, à la séance du 27 février, M. le député Groeler fit des observations sur l’importance de ce crédit, le général von Gossler, ministre de la guerre, en expliqua la nécessité ainsi qu’il suit : « Je dois tout d’abord déclarer qu’en fait nous sommes forcés de modifier notre système de forteresses. L’agrandissement des villes, l’accroissement de leur population, l’extension des surfaces bâties nous obligent à raser les enceintes de nos places, à renoncer à l’ancien mode de fortification, et à me remplacer par la création de grandes positions fortifiées. Je conviens également que l’on peut discuter la valeur actuelle des forteresses, et je reconnais qu’étant donné les masses actuelles des armées d’invasion, la résistance d’une place isolée n’a plus l’importance qu’elle avait autrefois. Ce sont aujourd’hui les grandes positions fortifiées qui passent au premier plan, et les enseignements de la guerre des Boers nous prouvent que de pareilles positions bien choisies peuvent arrêter longtemps l’envahisseur. Jetez les yeux sur la frontière ouest de l’Empire : Thionville et Metz étouffent dans leurs enceintes. Considérez l’accroissement de la population de ces deux villes, dont les constructions envahissent la vallée de la Moselle, et vous verrez qu’il est grand temps de donner à ces populations industrielles l’espace qui leur est indispensable. L’importance du crédit demandé n’a pas été fixée arbitrairement. Si les enceintes des deux citées doivent disparaître, il faut prendre de nouvelles dispositions pour assurer la défense de cette zone de notre territoire ; j’ai dit tout à l’heure en quoi elles consistaient. Je ne puis reprendre ici la discussion complète de la question ; j’ai déjà déclaré devant la commission du budget que, une fois les constructions nouvelles entreprises et en pleine voie d’exécution, il importe uniquement au point de vue financier, et en laissant de côté toute considération d’ordre militaire, de les terminer au plus tôt.Tout retard augmenterait considérablement les frais ; des personnes compétentes auxquelles je me suis adressé, ont cité à ce propos la somme énorme de cinq millions et demi. A mon avis, les vingt-cinq millions demandés sont absolument nécessaires. Ils sont bien placés, tant au point de vue financier qu’au point de vue général, et je vous demande instamment d’accorder intégralement les crédits demandés pour cette année ».

 

Source : S0453 n°875 d’octobre 1900, p. 645-647.

 

Allemagne, génie et troupes de communication : Nouvelles diverses.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ». Train.

Automobiles.

On continue en 1900 les essais d’automobiles pour le transport des vivres et des munitions. En 1899, 125 000 francs avaient été alloués à cet effet ; cette année, le budget contient un crédit de 248 750 francs en Prusse. Les essais, dit le projet de budget, ont prouvé que les automobiles pouvaient très avantageusement remplacer les moyens de transport actuels, mais ces essais ne sont pas concluants et il faut les continuer. En 1900, on fera des commandes de différents types de machines et l’on procédera à des essais sur une échelle plus vaste, de manière à pouvoir les terminer définitivement pour l’année prochaine.

Renouvellement du matériel.

Le matériel roulant du train, des états-majors et des troupes (artillerie, les pionniers et les troupes de communication exceptés), entreposé dans les dépôts du train, doit être renouvelé au moins tous les trente-cinq ou quarante ans, parce qu’au bout de laps de temps le bois et le harnachement ne sont plus utilisables. Comme la valeur de ce matériel s’élève à cinquante-deux millions environ pour la Prusse seule, il est nécessaire d’effectuer annuellement un minimum de 1 250 000 francs à ce sujet. Le budget de cette année contient une première annuité d’un million de marks.

 

Source : S0453 n°875 d’octobre 1900, p. 647-648.

 

Allemagne, écoles militaires : Cours de russe à Lichterfelde.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ». L’introduction des cours de russe dans l’école de Gross Lichterfelde nécessite la création de deux places de professeurs de 1re classe.

 

Allemagne, service de santé : Nouvelles diverses.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ». Service de santé.

Augmentation et perfectionnement du matériel de santé.

Une somme de 15 000 francs est allouée pour des essais de perfectionnement de certaines voitures médicales. Ces transformations sont rendues nécessaires d’une part par des blessures que produiront les nouveaux projectiles, d’autre part par l’adoption de la méthode aseptique remplaçant la méthode antiseptique pour le pansement des plaies : il faut de plus que les instruments puissent être stérilisés au moyen d’eau bouillante.

L’entretien et mise au complet du matériel des hôpitaux de garnison.

La Prusse consacre à elle seule 1 044 665 francs à cet objet : 890 386 francs figurent au budget ordinaire et 54 219 au budget extraordinaire. Il y a lieu de remarquer en outre que pour les constructions d’hôpitaux, etc., l’Allemagne dépense cette année une somme de 3 233 371 francs.

Etablissements de convalescence.

Le budget contient une dernière annuité de 112 500 francs pour l’agrandissement de Landeck (territoire du VIe corps) et 125 000 francs pour l’agrandissement de celui de Rothau (XVe corps).

Le Wurtemberg va également créer un de ces établissements à Waldeck à 1,4 kilomètre de Nagold dans la forêt Noire. Les dépenses sont évaluées à 125 000 francs.

Pharmaciens de garnison.

Les villes de Francfort-sur-l’Oder, Magdebourg, Münster, Coblentz, Altona et Karlsruhe sont dotées chacune d’un pharmacien de garnison. L’organisation est maintenant terminée en Prusse où il existe 18 pharmaciens de garnison. Il en existe 2 en Saxe, 1 en Wurtemberg et 3 en Bavière.

 

Allemagne, subsistances et habillement : Nouvelles diverses.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ». Services des Subsistances et Habillement.

Des séances pratiques pour reconnaître la qualité de la viande sont faites aux payeurs des corps et autres employés militaires. En Prusse, l’application de cette mesure coûte 7 697 francs.

Amélioration des repas des détenus dans les prisons militaires.

Le repas du soir ne comportait jusqu’à présent qu’une soupe de légumes ou de farine. Pour des raisons sanitaires on est obligé de modifier cet état de choses et dorénavant les détenus auront, une fois par semaine, au repas du soir, du hareng salé avec des pommes de terre. L’augmentation de dépenses résultant de l’application de cette mesure est évaluée à ½ Pfennig soit 0,00625 francs par homme par jour.

Augmentation des réserves de subsistances.

Le budget de 1900 contient pour la Prusse un crédit de 56 250 francs. La dépense totale prévue est de 10 682 569 francs sur lesquels 5 901 319 francs sont encore à demander. Les dépenses pour construction et agrandissements de magasins de subsistances s’élèvent à 2 915 985 francs dont 2 285 360 francs pour la Prusse seule. On construit de nouveaux magasins à Potsdam, Bonn, Cologne, Mayence, Darmstadt, Saint-Avold, Ulm. En Saxe on relie les établissements militaires de Leipzig, Gohlis et Moeckern avec la voie ferrée de Leipzig – Magdebourg dont ils sont distants de 11 kilomètres.

Personnel des magasins et ateliers d’habillement.

En Prusse, ce personnel est le suivant : 16 officiers supérieurs avec solde de colonel, 16 autres officiers supérieurs, 36 capitaines, 16 comptables, 36 aides-comptables, 18 mécaniciens et chauffeurs ; 18 maîtres emballeurs, 40 garçons de magasin.

18 sergents-majors, 133 sergents, 34 sous-officiers, 1 994 ouvriers militaires, 16 aspirants-payeurs, 2 infirmiers.

Les dépenses pour construction et amélioration des magasins d’habillement s’élèvent, pour toute l’Allemagne, à 2 400 000 francs en chiffre ronds.

 

Allemagne, camps d’instruction et champs de tir : Nouvelles diverses.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ».

Camps d’instruction et champs de tir d’artillerie.

L’ensemble des dépenses s’lèvent à 8 350 000 francs. Elles se répartissent comme il suit pour l’Alsace-Lorraine : Acquisition et installation d’un camp d’instruction pour le XVe corps (Strasbourg). 1re annuité pour achat de terrain, 2 375 000 francs. La dépense totale est évaluée à 11 250 000 francs.

 

Allemagne, armée : Budget de la guerre.

Revue militaire des armées étrangères n°875 d’octobre 1900, extrait de l’article « Les nouvelles formations de l’armée allemande et le budget de la guerre de l’empire pour l’année 1900 ».

Montant du budget total de l’Empire d’Allemagne et du budget de la guerre.

Le budget de l’empire d’Allemagne atteint cette année le chiffre de 2 574 781 765 francs, dont 2 229 723 475 francs au budget ordinaire ; 245 247 776 francs au budget extraordinaire sur ressources ordinaires et 98 810 514 francs au budget extraordinaire sur ressources extraordinaires. Jusqu’à présent pour certaines administrations de l’empire : postes et télégraphes, imprimerie de l’empire, chemins de fer, on ne portait au budget que la différence entre les recettes et les dépenses. Afin de faciliter le contrôle du budget, on a décidé de faire figurer séparément les recettes et les dépenses pour tous les services sans exception. C’est ce qui explique l’augmentation très considérable en apparence du budget de l’empire pour 1900, comparé à celui de 1899. Sur le budget total, le département de la guerre figure pour une somme de 881 948 134 francs dont 676 869 579 francs au budget ordinaire, 122 945 541 francs au budget extraordinaire sur ressources ordinaires, et 32 133 014 francs au budget extraordinaire sur ressources extraordinaires, soit une augmentation de 28 822 172 francs par rapport au chiffre fixé par le loi de finances de 1899. Dans ces chiffres n’est pas compris le budget de la cour de justice militaire de l’empire, s’élevant à 344 397 francs pour une période de six mois.

 

Source : S0453 n°875 d’octobre 1900, p. 658-659.

 

Novembre 1900

 

Allemagne, Worms : Nouveau pont sur le Rhin.

Revue militaire des armées étrangères n°453 de novembre 1900 : Un nouveau pont fixe vient d’être construit sur le Rhin, à Worms, où il n’existait jusqu’ici qu’un pont de bateaux et un bac pour le passage des wagons de chemin de fer. Il est formé de trois travées métalliques, ayant respectivement 106 mètres de portée pour la travée médiane, et 94 mètres sur celles des extrémités. Il se prolonge sur chaque rive par un certain nombre d’arches en maçonnerie. Il est destiné à donner passage aux lignes ferrées qui, de Mannheim et de Franckfort-sur-le-Main, convergent sur Worms.

 

Allemagne, colonies : Le chemin de fer sud-ouest africain allemand.

Revue militaire des armées étrangères n°453 de novembre 1900 : On sait que l’Allemagne a entrepris, dans sa colonie du Sud-Ouest africain, la construction d’un chemin de fer destiné à relier Windhoek au port de Swakopmund. Les travaux progressent d’une manière régulière et, le 1er juillet dernier, on a pu livrer à l’exploitation une section longue de 194 kilomètres, de Swakopmund à Kiribib. Toutefois, il ne circule entre ces localités que deux trains de voyageurs par semaine, l’un dans un sens, l’autre en sens inverse. La durée du trajet est de quatorze heures.

 

Source : S0453 n°876 de novembre 1900, p. 761.

 

Décembre 1900

 

Chine : Les événements militaires.

Revue militaire des armées étrangères n°877 de décembre 1900 : La cour impériale est encore à Si-gnan-fu, au milieu des troupes du général Tung-fu-Siang. Pendant les mois d’octobre et de novembre, diverses expéditions répressives ont été faites dans le Chili et aux environs ; elles ont abouti à l’occupation de Pao-ting-fu, des tombes impériales de l’Ouest, de l’Est et des Ming, à la destruction de nombreux villages boxers. La zone d’occupation s’est étendue progressivement ; les troupes alliées se trouvent maintenant sur les confins du Shansi à l’ouest et du Honan au sud, pouvant avancer soit sur Tay-yun-fu, soit sur Si-gnan-fu, si cela était nécessaire. Dans le Sud, l’insurrection qui menaçait Canton semble toucher à sa fin. A Shanghaï et dans le Shan-oung, les Chinois paraissent plus tranquilles. Quant à la Mandchourie, elle est entièrement aux mains des Russes, qui ont repris les travaux du Transsibérien.

Les forces alliées actuellement en Chine sont approximativement les suivantes : France, 17 500 hommes, Angleterre, 14 500 (Anglo-Indiens), Allemagne, 19 600 ; Italie, 2 000 ; Autriche, 500 ; Russie, 15 000 ; Etats-Unis, 1 500 ; Japon, 13 000. Il faut ajouter à ces chiffres les troupes russes de Mandchourie, 3 000 Anglo-Indiens à Shangaï et 4 500 à Hong-Kong.

 

Source : S0453 n°876 de décembre 1900, p. 826-827.

 

Danemark, armée : Budget de la guerre pour l’exercice 1900-1901.

Revue militaire des armées étrangères n°877 de décembre 1900 : Les budgets ordinaires et extraordinaires pour l’exercice 1900-1901 s’élèvent respectivement à 10 312 229 couronnes (La couronne vaut 1,39 francs) pour le premier et 205 700 couronnes pour le second. Celui-ci est inférieur de 114 000 couronnes à celui de l’exercice précédent, tandis que le budget ordinaire accuse une augmentation de 23 140 couronnes, de sorte qu’en définitive le total des crédits votés est inférieur de 91 700 couronnes à celui de 1899-1900. Ces crédits se répartissent comme il suit : Budget ordinaire. Chapitre A. Dépenses du ministère de la guerre : 91 675,05 couronnes. Chapitre M. Fortifications et bâtiments militaires : 504 020 couronnes.

 

Source : S0453 n°876 de décembre 1900, p. 827-828.

 

Etats-Unis d’Amérique, armée : Budget 1900-1901.

Revue militaire des armées étrangères n°877 de décembre 1900 : Budget de 1900-1901. Le montant des crédits votés par le Congrès pour l’entretien de l’armée, les fortifications, etc., est indiqué ci-dessous : Entretien de l’armée : 114 220 094 dollars.

Fortification, armement, etc. : 7 383 488 dollars.

3° Académie militaire : 653 565 dollars.

4° Département de la guerre et bureau des pensions (personnel civil) : 4 844 656 dollars.

5° Dépenses diverses (arsenaux, cimetière nationaux, invalides) : 8 274 448 dollars.

6° Pensions : 145 245 230 dollars.

Le total des crédits est de : 135 381 251 dollars.

Pour les 5 premières catégories, en augmentation de : 37 304 648 dollars.

Sur les crédits correspondants inscrits au précédent budget, dont le total était de : 98 076 603 dollars.

Mais, à cette somme, on avait ajouté : 45 642 332 dollars de crédits supplémentaires.

Par suite, le total des dépenses pour l’année 1899-1900 a été de : 143 718 935 dollars.

 

Source : S0453 n°876 de décembre 1900, p. 829.

 

Sources

 

S0081

Rolf, Rudi : Die Deutsche Panzerfortifikation. Die Panzerfesten von Metz und ihre Vorgeschiche ; Biblio Verlag, Osnabrück, 1991.

 

S0083.

Dumsky, Walter : Die deutschen Festungen von 1871 bis 1914 : Strategische Bedeutung und technische Entwicklung.  Erlanger Historische Studien herausgegeben von Professor Dr. Karl-Heinz Ruffmann Professor Dr. Hubert Rumpel. Bd. / Vol. 11 ; Peter Lang, Frankfurt am Main, New York, Paris, 1987. 

 

S0111

Grabau, Albert, Dr., Major a.D. : Das Festungsproblem in Deutschland und seine Auswirkung auf die strategische Lage von 1870-1914 ; Junker und Dünnhaupt Verlag Berlin ; 1933.

 

S0419

Igersheim, François : L’Alsace des notables 1870 - 1914 - La bourgeoisie et le peuple alsacien ; Edition BF ; 1981.

 

S0429

Les fortifications de Savoie, in l’Histoire en Savoie n°77, 2ème édition, 1990.

 

S0453

Revue militaire des armées étrangères ; 56e volume, 29e année, janvier à décembre 1900, n°866 à 877, Paris, 1900.

 

S0596

Schirmer, Hermann, Generalleutnant a.D. : Das Gerät der Artillerie vor, in und nach dem Weltkrieg, V. Teil : Das Gerät der schweren Artillerie, Verlag Bernard & Graefe, Berlin, 1937.

 

S1000

Informations, documents et illustrations provenant de divers sites Internet.

 

S1587

Fontbonne, Rémy : Les fortifications allemandes de Metz et Thionville 1871-1918, Editions Serpenoise, Metz, 2006.

 

S1843

Spezialkarte der Umgegend von Straßburg, das Gebiet von Haguenau bis Lahr und von Zabern bis Oberkirch ca. 60 Meilen umfassend mit Straßburg als Mittelpunkt bearbeitet von Gustav Müller, Kartograph der köngl. Preuß. Landesaufnahme. Massstab 1 :75 000. Ausgeführt in 5 fachen Farbendruck. 2. Nach amtlichen Angaben sorgfältig berichtete und ergänzte Auflage. Straßburg, Verlag von Schlesier & Schweikhardt, 1904. Collection MJR.

 

S1925

Offizier-Wohnungsliste für die Garnison Strassburg i. E., Herbst-Ausgabe 1900, Druck von W. friedrich, Strassburg i. E.

 

S1940

Wienfried Bließ : Die Festungspläne des preußischen Kriegsministeriums – Ein Inventar Teil 1 – Band 59,2 ; Veröffentlichungen aus den Archiven preußischer Kulturbesitz, Herausgegeben von Jürgen Klosterhuis und Dieter Heckmann, Böhlau Verlag, Köln, Weimar, Berlin, 2008.

 

S2052

Carte topographique série Bleue itinéraires de randonnées IGN 3816 O Strasbourg à l’échelle 1/25 000 réalise et édité par l’Institut Géographique National d’après les prises de vues aériennes de 2007, révision de 2009, édition de juillet 2009.

 

S2158

Carte Michelin n°62 Chaumont-Strasbourg au 1/200 000e, 1939, collection MJR.

 

S2244

Tempelman Lex & Will Chris : De Nieuwe Hollandse Waterlinie, 2009.

 

S2467

Vergleichen Geschichtstabellen von 1878 bis zum Kriegsausbruch 1914, Verlag von K.F. Koehler, Leipzig, 1921 ; republié sur Internet en 2009.

 

S2480

Truttmann, Philippe : La barrière de Fer ; L’architecture des Forts du Général Séré de Rivières (1872-1914) ; Gérard Klopp éditeur, 2000.

 

S2483

Fortifikation, Sonderausgabe 3: Straßburg die Geschichte seiner Befestigung, Interfest, Saarbrücken, 5. Auflage 2014.

 

S2507

Histoire de l’éclairage à Strasbourg depuis son origine jusqu’à nos jours, Editions Oberlin, réédition 1988.

 

S2534

Doise, Jean : Histoire militaire de l’Alsace militaire : La défense du pays in Saisons d’Alsace n°87 de mars 1985.

 

S2551

Burger, Matthias : Bundesfestung Ulm, Ein Führer durch die Festungsanlagen, autoédition Föderkreis Bundesfestung Ulm e.V., 2010.

 

S2757

Frijns Marco, Malchair Luc, Moulin Jean-Jacques, Puelinckx Jean : Index de la fortification française 1874-1914, autoédition, 2008.

 

S2830

Burger, Matthias : Die Bundesfestung Ulm, Deutschland grösste Festungsensemble ; autoédition Föderkreis Bundesfestung Ulm e.V., 2006.

 

S2938

Gosch, Frank : Festungsbau an Nordsee und Ostsee ; Die Geschichte der Deutschen Küstenbefestigung bis 1918, Mittler & Sohn, Hamburg, Berlin, Bonn, 2003.

 

S3425

Carte échelle I.G.N. échelle 1/25 000 n°3816 O-Strasbourg, 3e édition, IGN Paris, 1990.

 

S3426

Carte échelle I.G.N. échelle 1/25 000 n°3816 O-Strasbourg, 3e édition, IGN Paris, 1983.

 

S3586

Fortifikation. Ausgabe 5. 1990, Metz. Fachblatt des Studienkreises für Internationales Festungs-, Militär- und Schutzbauwesen e.V., Interfest Studienkreis e.V., Saarbrücken.

Rhode, Pierre : Metz 1870-1918, p. 3-13.

Schröder, R. : Fortifikation Journal, p. 13.

Buchbesprechungen, p. 14-22.

Divers : Fort Hahneberg. Verschweiste Luftschutzgitter, p. 23.

Furmeister, Jörg : Die 4,7 cm Festungspak K36 (T) und ihre Verwendung in deutschen Befestigungensbauten, p. 24-27.

Lerch, Fritz – Pattberg, Joachim : Fort Kugelbake, p. 28-32.

Neumann, Hartwig : Ein Kaiserliches Miniatur – Fort aus den Achtziger Jahren des 19. Jahrhunderts im Park Sanssouci. Erste Anmerkungen zu einer vernachlässigten Fortifikatorischen Kuriosität und Aufforderung zur Rettung als Kulturdenkmal, p. 33-40.

 

S3650

Documents et illustrations téléchargés sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, BNF, site Gallica.

 

S3651

Documents et illustrations téléchargés sur le site de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg, consultés sur place ou téléchargé via le site BNF / Gallica.

 

S3652

Site Internet Archiwiki, Illustrations, plans documents et informations téléchargées sur ce site.

 

S3813

Clausewitz Jahrbuch 2023, GeraMond Media GmbH, München, 2022 :

Bild des Jahres : Der Fall von Konstantinopel 1453, p. 6.

Militärhistorische Jubiläen, Jahrestage 2023, p. 12.

Das Panzermuseum Munster ; Das Museum und sein Panzer V Panther im Porträt, p. 12.

Ein fahrbereites StuG III ; Stahl auf der Alm, p. 24.

Hauser Thomas : Checkpoint Charlie ; Der Kontrollpunkt während der Berlinkrise 1961, p. 30.

Hauser Thomas : Die Totenorgel ; Das mysteriöse Salvengeschütz des Heeresgeschichtlichen Museums in Wien, p. 36.

Wagner Rudi : Das war die Bundeswehr ; Die Grundausbildung in den 1980er-Jahren, p. 40.

Meinl Hans : Das wer die NVA ; Die Grundausbildung der NVA in den 1960er-Jahren, p. 48.

Dr. Schulze-Wegener Guntram : Das Kriegsjahr 1943 ; Das Deutsche Reich am Wendepunkt des Krieges, p. 54.

Dr. Hillmann Jörg, Kapitän z. S. : U-Boot-Krieg im Atlantik 1942/43 ; Die Wende, p. 64.

Weissbrich Thomas : « Germans to the front ! » ; Ein Gemälde schreibt Geschichte, p. 66.

Bunk, Maximilian : Stahlgewitter ; Ernst Jünger und sein bekanntestes Werk, p. 70.

Krüger, Stefan : Justinians Afrikafeldzug 533 n. Chr., p. 76.

Oberstleutnant d. R. Ralf Pichocki : Der Sandkasten am PC ; So simulieren Sie taktische Lagen am PC, p. 82.

Brauch Andre : Die Feste Obergentringen ; Deutschlands modernste Festung, p. 86.

 

Archives & Bibliothèques

 

AVES = Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg.

AD-67 = Archives départementales du Bas-Rhin ; Strasbourg.

BCGS = Bibliothèque du cercle de garnison de Strasbourg (fermée, ouvrages seront transférés).

BNF = Bibliothèque Nationale de France

BNUS = Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg

BMS = Bibliothèques Municipales de Strasbourg.

BA = Bundesarchiv (archives fédérales allemandes)

BA-MA = Bundesarchiv Abteilung Militärarchiv, Freiburg

GSTaPK = Geheimes Staatsarchive Preussischer Kulturbesitz, Berlin.

GLAKa = Generallandessarchiv Karlsruhe

BA-St = Bundesarchiv, Stuttgart.

SHD = Service Historique de la Défense, Vincennes.

 

Archives personnelles, collections, dessins, photographies, relevés sur le terrain, de sources privées

 

MJR = Richard

 

Sites Internet

 

BNF – Gallica : accès aux ouvrages en ligne de la Bibliothèque Nationale de France et autres sites associés :

https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop

 

Bundesarchiv (archives fédérales allemandes)

https://www.bundesarchiv.de/DE/Navigation/Home/home.html

 

Site très complet recensant les fortifications françaises 1874-1918 environ :

https://www.fortiffsere.fr/

 

Arme du Génie et fortifications diverses

https://franchissement.forumgratuit.org/

 

AVES Archives de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg

https://archives.strasbourg.eu/